Bienvenue à l' Amicale des mineurs


L’Amicale a eu à déplorer le 14 février 2007 le décès de son Président – Créateur Henri TURC.


Par son dévouement, par l’Esprit qui l’animait, il restera longtemps dans le cœur de ceux qui l’ont approché…
Il fallait continuer et c’est Maurice MANDIN,

Saint Paulétois d’origine, ancien mineur pendant les années de guerre, qui a été choisi pour assurer cette continuité.

Puis au bout de quelques mois, il passa le relais à Madame RAOUX Andrée(née ROURRET), fille d'ancien mineur.

Cette continuité concerne un nombre de mineurs de plus en plus réduit.
Les mines ont fermé depuis longtemps et l’âge moyen des anciens n’est pas en diminution.
Mais comme l’Amicale est ouverte aux épouses, aux enfants, aux sympathisants ce sont une quarantaine de membres qui maintiennent le souvenir.
De plus, lors des repas traditionnels en décembre pour la Sainte Barbe, et au printemps, la convivialité se partage avec toutes celles et tous ceux qui veulent manifester leur sympathie.
La porte est ouverte et la bonne humeur se partage.
Au delà de ces réjouissances autour d’une table, l’Amicale a organisé en septembre 2007 une visite à la mine témoin d’Alès en car spécial, septembre 2008 visite de la mine de la GRAND COMBE,septembre 2009 visite de la mine de SAINT PAULET DE CAISSON
Cette opération très enrichissante a été fort bien vécue.
Elle demandera à être reprise et des projets sont déjà en l’air.

De plus, St Paulet s’agrandit et les nouveaux arrivants, le plus souvent, ignorent que St Paulet a un passé minier.
Aussi en accord avec la municipalité et la bibliothèque, une vitrine qui expose des documents, des reliques matérielles a été mise en place…
L’Association Informatique pour Tous a également apporté sa contribution en groupant dans un CD nombre de documents.
L’Amicale ne peut que remercier celles et ceux qui l’aident à maintenir l’Esprit et le Souvenir.

Quelques repères historiques


    XVIIIe Siècle :
      Premiers textes mentionnant l’exploitation du charbon en Cévennes, qui remonte à bien plus loin (1230 : Moines bénédictins de Cendras)
    Dans les temps anciens " on y connaissait déjà l’ usage Du charbon de terre pour forger les aciers et les fers,
    À l’aide de ces grands marteaux à bascule qu’on Appelait les martinets."

    1783 :   Révolte de paysans et de mineurs.

    1800-1825 :   Déplacement du pôle du développement économique Vers les gisements de charbon.

    1810 :   Début de leur exploitation moderne.

    1815 :   Création de plusieurs compagnies se partageant le charbon.

    1836 :   Compagnie des mines de La Grand- Combe.

    1840 :   La Grand-Combe- Beaucaire : 3èm ligne de chemin de fer en France.

    1846 :   2 000 mineurs en Cévennes et dans l’Hérault (7 900 en 70 ; 13 000 en 80 ; 20 000 après la guerre de 14-18).
    Implantation d’une industrie sidérurgique et métallurgique de transformation (Alès Salindres)
    puis électrique et chimique (1885 Péchiney s’installe à Salindres.)

    1848 :   Loi limitant à 12 h la durée du travail.

    1867 :   Production Cévenole : 1 3000 000 tonnes.

    1874 :   Loi interdisant aux femmes et aux enfants de moins de 13 ans le travail au fond.

    Jusqu’en 1950 :   La base de l’activité industrielle Cévenole et périphérique était Constituée par l’extraction, la commercialisation et la Transformation du charbon.
    C’est lui qui fournissait les masses de produits pondéreux Justifiant le développement d’un réseau ferré et routier Imposant en relation avec le sillon rhodanien et Marseille Dont bénéficiaient la viticulture et toutes les industries De consommation bien implantées dans le Gard et L’Hérault.
    C’est le charbon qui avait fixé la population Cévenole et celle de la périphérie des montagnes.

    1945 et Suivantes :   Nationalisation des houillères. Exploitation maximale et Modernisation en relation avec l’effort de redressement National.

    1947 :   21 000 mineurs dont quelques milliers d’immigrés Appelés en renfort.

    1951 :   Création de la communauté Européenne du charbon Et de l’acier.

    1954 :   Première fermeture de puits.

    1980 :   Décision de fermeture du dernier puits en activité, Destival (200 mineurs de fond).

    5 mai 1980 :   Grève et occupation du puits de Destival. 11 juin 1981.

    12 juin 1981 :   Reprise de l’exploitation.

    1985 :   Ouverture à Alès –quartier de la roche- belle De la mine témoin, six cents mètres de galeries Retraçant de façon saisissante l’histoire de l’extraction Charbonnière de l’époque de Zola à nos jours.
Mine témoin :
Chemin de la cité Sainte Marie Montaud
30100 Alès
Tél : 04 66 30 45 15

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