Présentation de Saint Paulet de Caisson



Evolution de population :

1384 10 feux soit 60  habitants
1700 180 familles soit 900  habitants
1853 1385  habitants
1946 806 habitants
1954 851  habitants
1962 875  habitants
1968 933  habitants
1975 944  habitants
1982 1144  habitants
1990 1438  habitants
1999 1628  habitants
2005 1786  habitants

UN VILLAGE PASSION,
AUX PORTES DE LA PROVENCE
ET DES GORGES DE L'ARDECHE



Saint Paulet de Caisson est situé en dehors des grands axes routiers mais à proximité de l'A7, de la R.N.7, et des voies ferrées.
Au carrefour de plusieurs régions géographiques : le Bas Vivarais (Ardèche), le Dauphiné (Drôme), les Cévennes (Gard), la Provence (Vaucluse) et le Languedoc- Roussillon.

Commune de 1 800 habitants sur une superficie de 1 688 hectares dont 485 de terres cultivables (vignes, asperges, fruitiers) et 185 ha de forêt représentée essentiellement par la forêt de la Valbonne, unique dans le Sud de la France de par les diverses variétés rencontrées en suivant un sentier botanique de 3,5 km environ, créé en 1990 en collaboration du Conseil Général, de la Mairie de Saint Paulet avec le concours de l'Office National des Forêts.

Au coeur de cette magnifique forêt se dresse la Chartreuse de Valbonne, monument majestueux du 13ème siècle d'un intérêt historique et architectural incomparable, dans lequel se déroulent des manifestations culturelles et artistiques de qualité (musique, théâtre, expositions, danses...) en période estivale.

Du beau milieu des vignes domine la chapelle Sainte Agnès du 12ème siècle, entièrement restaurée, lieu également à vocation artistique.
Havre de paix et de tranquillité, le visiteur aura la facilité de rayonner dans une région extrèmement riche par la variété de ses paysages et de ses vestiges du passé. A quelques minutes des Gorges de l'Ardèche, Saint Paulet de Caisson possède tous les atouts pour un séjour réussi.

Ses Gîtes, Chambres d'Hôtes, Hôtel, Campings, sont là pour accueillir tous ceux qui sont avides de vacances calmes et enrichissantes. Vous trouverez aussi tous les services indispensables : épicerie, boucherie, charcuterie, boulangerie, poste, services médicaux
(deux médecins, pharmacie, dentiste, kinésithérapeute, cabinet d'infirmiers), coiffeur, fleuriste, artisans...

Vous pourrez savourer nos produits locaux, déguster avec modération les délicieux vins de pays ou les grands crus classés de notre région de vins renommés, tout en profitant des circuits de grande randonnée (GR4), des ballades en forêt, des joies du sport, de la pêche ou des visites plaisantes et enrichissantes de nos sites touristiques remarquables.


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de Saint Paulet de Caisson.



Historique de Saint Paulet de Caisson

Le territoire de Saint Paulet est habité depuis l'époque préhistorique. Sur ses terres ont été découvertes de nombreuses stations de plein air néolithiques, les pièces recueillies sont exposées au musée de Pont Saint Esprit.

Armoiries


Saint Paulet s'est vu attribuer son blason en 1696 par ordre du roi, par l'héraldiste Charles d'Hozier : "de Gueules a un Pal losangé d'or et de Gueules".
Au 12ème siècle, St Paulet dépend de la famille de Piolenc et de Rodulphe et de leurs descendants.

En 1701 François Joseph de Gabriac est baron de Saint Paulet. Les de Gabriac seront seigneurs du village jusqu'à la révolution de 1789.

Le dernier comte, Cadoine de Gabriac paraissait jouir de l'estime de ses concitoyens, car arré et emprisonné, les villageois vont le chercher et le ramènent au village.
Quelques années plus tard, il est élu maire sous le nom de Gabriac, la particule a disparu !

Sous la royauté, le village est administré par plusieurs nobles : de Correggio, de Faye-Chazeau, de Gabriac (fils du comte).
L'Empire et Napoléon sont plébiscités, mais la III république aussi !! Le village "agricole" de 1806 à 1963 a une activité minière importante.

Après une désertification importante avant guerre (- 800 personnes), le village a vu sa population s'accroître de façon importante (+ de 1.800 habitants) suite à l'implantation des sites nucléaires de Marcoule, Pierrelatte et Tricastin.

Le vignoble est classé en Vins des Côte du Rhône (A.O.C.), la vigne se substitue de plus en plus aux cultures fruitières.
Pour plus d'information, nous vous conseillons un livre : St Paulet notre village

Blason



Brève Histoire du Nom de Saint Paulet de Caisson



Les noms propres n'ont paraît-il, pas d'orthographe. Noms de famille, prénoms et noms de lieux ont, par contre, une histoire. Le nom même de notre commune se compose de deux éléments d'époques et d'origines différentes.
Le premier rappelle l'apôtre Paul, disciple du Christ et l'un des fondateurs de l'Église. C'est sous son patronage qu'est placé notre village. D'ailleurs, jusqu'à la Première Guerre Mondiale, la "vote" se déroulait en plein hiver, Saint Paul se fêtant le 25 Janvier. "Caisson", le second élément, le plus ancien des deux, est plus mystérieux.
Voyons de plus près par ordre chronologique.

Au début était Caisson
Contrairement à ce qu'on peut entendre, "Caisson" ne provient pas du fait que le village, en forçant un peu, serait encaissé. L'explication du terme est connue et se trouve dans les livres. Dans son "Dictionnaire topographique du département du Gard" (1878), E. GERMER-DURAND écrit que St-Paulet est le seul village qui conserve le nom de l'ancienne viguerie de Caisson, la "Vicaria Caxoniensis" du temps de Charlemagne. La viguerie, qui comprenait St-Paulet, allait de l'Ardèche à la Cèze et dépendait des comtes d'Uzès. Plus tard, cette subdivision féodale prit le nom de "viguerie de Bagnols" qu'elle conserva jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Avant d'être le nom d'une viguerie, on appela "Caisson", la basse vallée de la Cèze. Les textes anciens nous donnent pour la vallée de Caisson, "Valus Caxoniensis", en 756, et "Valus Caxonica", en 816.

Le terme de "Cézarenque", toujours actuel, sera ensuite seul employé. Mais que signifie au juste "Caisson"? Il s'agit d'un nom bien antérieur à l'époque de Charlemagne, probablement celui d'un domaine gallo-romain, non situé à ce jour. Il est composé comme c'était alors l'habitude, du nom d'homme latin CASSIUS auquel a été ajouté le suffixe -ONE, d'origine gauloise. Le sens en est donc "propriété de Cassius".

Dans notre région languedocienne, on trouve d'autres équivalents formés avec des suffixes différents. Par exemple, le village de "Caissargues", dans le Gard, en est un. Le Père FABRE, ancien curé du village, n'était pas très éloigné de la vérité lorsqu'il voulait faire de "Caisson", un dérivé de CAIUS. On avait découvert à la Conseillère, les vestiges d'une villa gallo-romaine. L'abbé supposait qu'un personnage, répondant au nom de CAIUS, aurait très bien pu en être le propriètaire. Malgré la proximité des mots, les lois de l'évolution linguistique ne permettent pas ce passage. Les lettres -iss- de "Caisson" ne peuvent provenir que de -SS- ou de -X-. Du coup, n'en déplaise à notre amour-propre villageois, ce nom ne sort pas de notre terroir qui a cependant le mérite de l'avoir conservé avec entêtement.

Puis vinrent Saint-Paul et Saint-Paulet.

La christianisation de la basse vallée du Rhône s'effectue aux tous premiers siècles de notre ère. L'apparition des noms de saints dans la toponymie de la région est largement postérieure. Elle correspond, après la tourmente des Grandes Invasions, au regroupement de familles au sein d'agglomérations dotées d'une église.
Au début, on parlera du village ou de la ville de tel ou tel saint; ensuite, seul le nom du saint subsistera.
Sans qu'on puisse encore la dater, la construction de l'église dédiée à Saint Paul remonte probablement aux premiers temps du Moyen-Âge. C'est cependant bien plus tard, en 1209, qu'une charte cite et fait ainsi entrer dans l'Histoire, "SanctusPaulus de Caysson", St Paul de Caisson.

Un acte diplomatique de 1211 mentionne également le "villam Sancti Pauleti", le village de St Paulet. On voit qu'au début du XIII ème siècle, la communauté s'identifie pleinement à son église et chacun, dans la contrée, souscrit à cette identité.
Une romantique appellation, unique, semble-t-il, figure dans un contrat de bail de 1257, dans lequel est cité le "village de Saint Paulet des Oliviers". Un extrait de ce précieux document, dont l'original est probablement en latin, a été publié dans le "Bulletin Municipal" de 1992.

Dès les premières mentions, le nom du village apparaît sous deux aspects concurrents : à "St Paul" s'oppose le diminutif, " St Paulet". II semblerait que les deux formes aient coexisté un certain temps avant que la seconde ne s'impose définitivement. Dans les archives de la commune, le procès entre le Monastère de Valbonne et la Communauté de St Paulet..." date de 1350.

Il contient les deux variantes. Par exemple, Bertrand de Montaigu y est dit co-seigneur du lieu de Saint Paulet, "Loci Sancti Pauleti". Plus loin, on cite comme témoin, un certain Pierre MARTIN, fils d'André MARTIN demeurant à Saint Paul, "de Sancto Paulo". La copie des lettres patentes de Charles VI aux sénéchaux d'Occitanie (1388) conservée à la mairie, porte comme adresse, "Pro universitate Sancti Pauleti", à l'attention de la communauté de Saint Paulet. Pour sa part, GERMER-DURAND note qu'en 1384, dans le "Dénombrement de la Sénéchaussée", on a encore "Sanctus-Paulus de Cayssono". II ne signale le diminutif qu'en 1461, sous la forme "Locus Sancti-Pauleti de Cayssano".

Toutes ces appellations en latin du Moyen-Âge ne doivent pas faire illusion. À l'époque, seul le clergé le parle sous une forme déjà bien éloignée de l'usage classique. Il l'utilise pour transcrire les documents profanes aussi bien que sacrés. Cultivée ou non, la presque totalité de la population du Midi ne s'exprime, elle, qu'en langue occitane.

Les formes modernes


À partir de 1539 et de l'Edit de Villers-Cotterêts, tous les actes officiels sont rédigés en français. Jusqu'à la Révolution, les fluctuations de l'orthographe du nom du village seront nombreuses. Des documents cadastraux, conservés aux Archives départementales et datés de 1550 , nous donnent "Saint Paulet de Cayson", "St Paulet de Queysson" et "Sainct Paulet de Coisson". Dans un acte de 1611, Laurens BERNARDIN, notaire royal à Pont, l'écrit "S.t Paulect". D'après GERMER-DURAND, on trouve en 1620, "le prieuré Sainct-Paullé de Casson". De mon côté, j'ai relevé dans les archives municipales, "S.t Paulet de Caysson", cité plusieurs fois au XVIII ème siècle. Une lettre de 1718 d'un certain BONFILS, "sergent de la ville du St Esprit" parle "du lieu de S.t Paulet de Queysson". Comme celle de 1550, cette surprenante orthographe est pourtant conforme à ce qu'était alors la prononciation locale. Dans le même esprit, en 1774, on peut lire "St Paulet de Caÿsson" dans les papiers d'Alexandre DAVID-SÉRÈNE, son correspondant ayant noté un tréma sur le -y- pour bien marquer qu'on prononce cette semi-voyelle.

A la fin de 1793, ans un élan de déchristianisation radicale, la Convention "montagnarde" décrète la suppression de tous les noms de saints de la toponymie. Notre région n'est pas épargnée : Pont Saint Esprit devient "Pont-sur-Rhône" et à l'époque, la guillotine ne chôme pas, "St-Paulet-de-Caisson" est écourté en "Caisson". Dans les archives de la commune, plusieurs documents de 1794 en portent témoignage. Par exemple, cette "Pétition que le citoyen Pierre JOURDAN, cultivateur de la commune de Caisson fait aux administrateurs". L'euphorie de l'an II s'estompant vite, les nouvelles dénominations ne résistent pas longtemps face aux habitudes populaires. Dans un moment d'apaisement religieux, les "ci-devant" noms de lieux, façonnés par un long usage, sont rétablis. Si "Pont-sur-Rhône" se maintient un ou deux ans de plus, l'appellation complète du village est restaurée dès 1795.

Depuis lors, Saint-Paulet-de-Caisson, malgré son évolution dans tous les domaines, n'a pas changé de nom. L'usage officiel s'est seulement contenté de lui imposer des tirets pour séparer chacun des mots.


Nous remercions vivement Monsieur Jean-Louis VEYRAC pour ses recherches historiques sur St-Paulet-de-Caisson, et la Municipalité.
Le Livre "Saint-Paulet-de-Caisson notre village au XXème siècle " est en vente
au prix de 22,87 euros.

Pour plus d'information, nous vous conseillons un livre : St Paulet notre village

Le réclamer à l'accueil de la mairie de Saint-Paulet-de-Caisson.




Article tiré du trimestriel :

CEVENNES TERRE DE LUMIERE de 2006.



Dimanche 12 mars 2006, c'est donc une trentaine de Cétéliens courageux qui affrontaient un mistral violent et glacial pour quelques visites gardoises.
Le programme de la journée, organisé avec les cars Gineste, comportait la matinée à St Paulet de Caisson.
Cette sortie nous avait été proposée depuis plusieurs années par nos amis Cellier qui habitent St Paulet et furent en grande partie à l'origine du sauvetage de la chapelle Ste Agnès, sur laquelle pesait, lors de leur arrivée dans le village, une menace de destruction.
En effet, ce petit édifice était alors dans un tel état de délabrement que la municipalité à l'instar de beaucoup d'autres aurait préféré, sous prétexte de sécurité, la détruire purement et simplement. Mais grâce à la présence, au conseil municipal, de notre ami André, celui-ci s'éleva contre une mesure qu'il jugeait inacceptable et réussit à motiver un petit groupe d'habitants désireux de sauver le monument. Après un combat assez long, les opposants finirent par se ranger aux vues des gens soucieux de restaurer la chapelle.

Celle-ci fut inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 03/05/1974 et, le 24/02/1976, une association de sauvegarde fut créée.
C'est ce concours de bonnes volontés qui permit à Gérard Guigue, président de l'association depuis sa création, d'engager son sauvetage et qu'après une vingtaine d'années, nous pouvons la voir dans toute sa splendeur.
Actuellement, se tiennent régulièrement des concerts et des expositions et le village est désormais très fier de sa chapelle romane.
Nous y serons accueillis, outre le président, par plusieurs membres de l'association et assisterons à l'exposé de Francoise Grieu, qui s'est impliquée elle-même dans l'étude de ce monument et de l'église paroissiale de Saint Paulet, que nous visiterons ensuite.
Pour nous, ardéchois, la chapelle Ste Agnès n'est pas sans rappeler, par son allure générale, celle de Ste Sulpice-de-Trignan (paroisse de St Marcel-d'Ardèche) (nous n'affirmons cependant pas que les deux monuments soient la copie l'un de l'autre.
Certes, de nombreux détails les différencient mais beaucoup d'autres les rapprochent :
proportions générales, appareil en petit moellon, abside pentagonale, contreforts au niveau de l'arc de choeur, deux travées, mais surtout pilastres évidés en V ce qui, à notre connaissance est extrêment rare à part Trignan nous n'en connaissons pas d'autre exemple).
Nous réalisons que, même si nous nous trouvons dans le Gard, cet autre monument n'est pas à plus d'une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau de l'endroit où nous nous trouvons, ce qui expliquerait parfaitement que les même maîtres d'oeuvre aient pu travailler aux deux chantiers.
En outre, nos hôtes nous apprennent qu'elles sont toutes les deux situées sur le trajet du GR 42 qui, par ailleurs, suit un très ancien chemin.


EGLISE PAROISSIALE SAINT PAULET


L'église Saint-Paulet est situé au centre du village.

L'Eglise de Saint Paulet s'illumine en 2007







Un premier édifice a sans doute existé, à ce même emplacement, dès l'époque romane mais il n'en reste rien.
Une autre église lui succéda au XIVème S.
De structure massive, elle était accolée au château par la chapelle de l'Assomption qui était d'ailleurs le tombeau des seigneurs.
Cette église, devenue insalubre et exigüe pour le village, qui comptait 1 500 habitants en 1860, fut détruite et remplacée, entre 1863 et 1867, par l'église actuelle, construite en néo-roman, par l'architecte Henri Revoil (1822-1900) (nommé en 1850 architecte diocésain et attaché à la commission des monuments historiques).
Le choeur de l'église moderne occupe l'emplacement du cimetière Est, les nefs, l'emplacement de l'ancienne église.
A la même époque, les cimetières furent déplacés et la tour du château détruite.



Eglise paroissiale de St Paulet : Vierge en bois doré


L'édifice suit le plan traditionnel en forme de croix latine, large et aéré, reprenant le style roman à trois nefs.
La croisée du transept repose sur quatre piliers.
Le choeur, dont la voûte est portée par six colonnes, est entouré d'un déambulatoire éclairé de quatre vitraux.
Au chevet est accolée la chapelle Ste Placidie, à fond plat, qui soutient le clocher et jouxte la sacristie.
La nef repose sur six colonnes à chapiteaux composites.
Elle est voûtée en arcs et éclairées par quinze vitraux à motifs non figuratifs.
Les nefs latérales sont moins élevées et voûtées en arcs.
Ce qui fait toute l'originalité de cette église, par ailleurs assez banale, ce sont ses peintures réalisées en 1912-1913, par le peintre Beaufort.
Connu pour d'autres réalisations dans tout le Languedoc, il peint des motifs religieux aussi bien que des motifs géométriques et floraux, particulièrement complexes et soignés et surtout très colorés.
L'humidité de l'église est le principal souci des personnes qui en ont la charge et, les peintures s'étant fortement dégradées,
il a fallu entreprendre, en 1995-1996, leur restauration complète.

Une équipe de spécialistes et d?rtistes ont repris les quelques 1700 couleurs différentes utilisées par l?rtiste originel, à l'aide de pigments naturels (végétaux et minéraux),
en respectant les techniques de l'époque pour redonner au sanctuaire son éclat perdu eu fil des ans.
Ces travaux, longs et coûteux, ont été inaugurés le 14/03/1996.
Le résultat est admirable et donne à cette église une somptuosité que l'on ne s'attend pas à trouver dans de petit village languedocien.

A l'intérieur, outre les peintures, on peut admirer :

- La table de l'autel en marbre blanc qui provient de la Chartreuse de Valbonne, toute proche (notre association a fait plusieurs visites à Valbonne);
- L'estrade en belle marqueterie, sous le siège du célébrant qui était autrefois le marchepied de l'autel ;
- A l'entrée, au fond et à droite, se trouve une belle Vierge à l'enfant Bénissant.
Elle est en bois doré du XVIIIème Siècle et provient de la chapelle Ste Agnès.
Elle est surmontée d'un dais et comporte des anneaux latéraux pour la porter en procession ;
- Dans le transept Sud, un autel en marbre blanc est surmonté d'une Vierge en bois doré à l'enfant Bénissant.
Sur l'autel sont déposés des reliquaires en bronze du XIXème Siècle ;
- Contre le mur, à droite, une statue en bois doré du XVIIIème Siècle, représentant Ste Anne enseignant les commandements à la Vierge Marie enfant ;
- A gauche, une pierre ancienne, encastrée dans le mur, intrigue par sa graphie complexe.
Elle commémore la fondation d'une chapelle, dans cette église, par le chanoine Français Pellegrin en 1461.

Voici la transcription, en caractères latins, de l'inscription gothique :


Eglise paroissiale de St Paulet : Pierre de dédicace


  • Anno domini MCCCLXX fecit dominus Franciscus,
  • Pelegrini Canonicus Uticensis hedifficare presntem capellan.
Le blason qui surmonte l'inscription se lit :
d'un écu écartelé, au 1 et 2 d'azur à un épi de blé doré, au 3 et 4 d'azur à une coquille dorée
Cette pierre a été découverte lors de démolition de l?ncienne église. Elle est classée.
- Dans le déambulatoire : La Chapelle sous le clocher, la table de l'autel qui contient, derrière une vitrine, le gisant en cire et tissus précieux de Ste Placidie, vierge martyre de la primitive église et une autre statue de Ste Agnès en bois doré du XVIIIème Siècle ;
- Dans le transept Nord : Les fonds baptismaux en marbre blanc (2,45m X 1m), contemporains de l'église ;
- On remarque enfin, tout autour de l'église, les élégantes sculptures en fonte évoquant les stations du chemin de croix.
Le clocher à l'Est abrite une cloche fondue en 1597.


Le village


Sous la conduite de Mme Grieu, nous poursuivons par la visite du village.
Christ en croix : L'Entrée Ouest de St Paulet est dominée par un imposant Christ en croix.
La croix en fer forgé, probablement du XVIIIème Siècle est ornée des instruments de la Passion.
La statue du Christ date du XIXème Siècle ; elle a été restaurée en 2005 dans ses couleurs d'origine, notamment son pagne doré.



Christ en croix


Statuette de la Vierge :

Sur un socle en pierre, probablement du XVIIème Siècle, provenant de la Chartreuse de Valbonne, nous admirons une Vierge dont la représentation originale retient l'attention.
La Vierge, sans enfant, a un visage juvénile d'une candeur enjouée.
Ses bras sont largement ouverts en un geste d'accueil.
Ses pieds écrasent le serpent, symbole du Mal.
C'est une Vierge-Reine, dont le voile repose avec légèreté sur une chevelure libérée et ondulante ;
elle est vétue d'une robe saumonée et d'un manteau aux couleurs traditionnelles bleu et rouge.
Cette statue en métal est datée de 1870 et dédiée à l'immaculée Conception.
Elle a aussi été restaurée en 2005 (l'église de St Paulet, le Christ et la vierge ont été restaurés par le même atelier, celui de Mme Anne Cybèle-Weiss).




Statuette de la Vierge


Statue de Saint Paul :


Sur l'une des places, belle statue de l'apôtre qui a donné son nom à la ville.
Compte rendu de Flore Cellier avec l'aide de Françoise Grieu et d'André Cellier, notes additives, en ce qui concerne la chapelle Ste Agnès et ses ressemblances avec Trignan, de Roland Comte.
Bibliographie sur St Paulet de Caisson
- Itinéraires romans en Gard rhodanien Stéphanie Blanc, Alain Girard Conseil Général du Gard ;
- Eglises romanes oubliées du Bas Languedoc - P.A. Clément Presses du Languedoc Max Chaleil éditeur réédition ;
- Rhodanie revue trimestrielle éditée par la société d'étude des civilisations antiques Bas Languedociennes (S.E.C.A.B.R.) septembre 2002 N°3 Etude de Georges Despréaux La Chapelle Ste Agnès ;
- Notes de 1996 sur l'église de St Paulet d'André Chapus, prêtre natif de St Paulet d'après le brochure publiée en 1956 par l'Abbé Fabre : Un siècle d'histoire autour de l'église de St Paulet de Caisson ;
- Petit journal St Paulétois N°3 - Janvier 2002 - Recherches.



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